Il y a bien longtemps, un novice se vantait d’être le meilleur codeur parmi ses frères.
Jinyu entendit cela, vint le trouver, et lui dit : “Ton code n’est pas bon.”

“Je code vite et bien, mes composants ne font pas d’erreur en production !” fut la réponse du novice outragé.
“Mais ce n’est n’est toujours pas bon,” dit Jinyu.

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Le novice devint moine. Il se vanta encore.
Jinyu vint et lui dit : “Ton code n’est pas bon.”

“Durant les revues, mon code est très bien accepté par les autres !” dit-il en colère.
“Mais ce n’est n’est toujours pas bon,” dit Jinyu.

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On donna de nouveaux projets au moine. Il fut heureux de voir qu’enfin ses compétences étaient reconnues.
Jinyu vint et lui dit : “Ton code n’est pas bon.”

“Les défauts dans chacun de mes projets ont baissé drastiquement, et leurs vélocités ont augmenté !” dit-il fièrement.
“Mais ce n’est n’est toujours pas bon,” dit Jinyu.

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Le moine prit de l’expérience. On lui confia des tâches d’architecture.
Jinyu vint et lui dit : “Ton code n’est pas bon.”

“Mon code est élégant, facile à maintenir et faire évoluer !” dit-il en défense.
“Mais ce n’est n’est toujours pas bon,” dit Jinyu.

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Les années passèrent. Le vieux moine ne se vantait plus.
Il vint trouver Jinyu. “Après toutes ces années,” dit-il en s’inclinant, “mon code n’est pas bon.”

“Mais avec chaque année qui passe, vous résolvez des problèmes plus difficiles avec moins d’effort !” dit Jinyu.
“Mais ce n’est n’est toujours pas bon,” dit le moine.

À cet instant précis, Jinyu lui demanda de devenir maître.

Le poème de Qi

Il est bon d’être content
Mais vois derrière toi
Aurais-tu été si loin?